Bien que notre visite chez les nomades n'ait été que de courte durée ( 2 nuits) nous avons eu l'impression d'être parti des siècles et d'avoir complètement changé de vie. Même que pas très loin de la petite ville où nous sommes nous avions l'impression d'être perdu et loin de tout. Nous avons eu bcp de plaisir à voir comment ils vivent dans les yourtes, à geler la nuit, manger des plats (et quels plats) cuisinés sur le feux alimenté par des crottes de chevaux ou chèvre séchées (eh ouai il n'y a pas de bois ici !). Leur rythme de vie tourne autour de leurs troupeaux (chèvres en particulier), trier les petits des mères, les brosser (pour prendre le cachemire), les traire etc... ils nous ont avec bcp de joie fait partager tout ça. En plus nous avons pu faire un tour un moto (qui rien que en soit en valait la peine) pour aller voir des chameaux chez les "voisins". Il y avait une série d'enfants qui étaient tout excités d'avoir de la visite et avec qui nous nous sommes bien marrés. C'est tellement facile de communiquer avec les enfants quand on ne parle pas la langue. La chose la plus dure a été la nourriture. Cette viande bouillie avec tout ce gras... nous écœurait, le fromage de chèvre séché caillé était immangeable. Nous les voyons ajouter à la potée du soir des morceaux de .... (bout de patte, de côte, de queue ,etc....?) qui a bouilli un moment et qu'ils s'arrachaient " à l'apéro". Nous, je ne suis même pas sure qu'on aurait donné ça à nos chiens ! A côté de ça la tête de la chèvre posée dans un saut dans le coin cuisine de la yourte attendait son tour. C'était fou.... Nous étions donc pas fâché de rentrer à l'appartement d'Edith. Nous avons goûté à tout mais n'avons pas exagéré sur les quantités... heureusement il y avait le yogourt ! Ça... comme c'était bon... même Luc qui n'aime pas trop les yogourts ni les produits fait à base de lait de chèvre, le mangeait avec joie et .... je ne vous dis pas son bonheur de remanger une boîte de légumes en boîte, pleine de poivrons !!!
A notre retour. Nous n'avons pas arrêté de nous "instruire culturellement". Ils ont repeint une partie de l'appartement où l'on est... on ne peut pas vous raconter la manière de faire!!! C'était inimaginable ! de la peinture partout partout et toute toute toute la maison sans dessus dessous. Les choses se sont succédées les unes après les autres pour nous montrer que le plus dure dans ce pays n'est pas le climat et l'alimentation... mais bien la différence dans la manière de faire les choses et le rythme de vie. Nous admirons encore bien plus Edith.